Je vois encore trop d’organisations obsédées par le cadre : SAFe, Scrum, LeSS, Spotify (oui je fais délibérément le raccourci), le dernier modèle à la mode (Unfix, Kanban, Team Topologies…) ou plus exactement celui qui arrive aux oreilles de ces responsables qui viennent de le découvrir.
Bref un cadre sur lequel par facilité ou ignorance on voudra tout coller, tout appliquer de manière uniforme !
L’illusion du Framework Agile qui règle tout
Les directeurs cherchent la solution parfaite, celle qui va tout “régler” : leurs problèmes de coordination, d’alignement, leurs problèmes de pilotage ou encore leurs problèmes de leadership.
Ils veulent déployer le framework avant d’avoir compris pourquoi ils en ont besoin, ce qui doit réellement changer, les gains attendus et de construire ensemble de multiples images de ces futurs désirés pour les différents pans de l’organisation.
On colle des semblants de processus neufs sur d’anciennes façons de faire ou de vieux réflexes ; et très vite, les équipes se lassent tant le cadre devient une contrainte de plus, source de reporting supplémentaire sans valeur ajoutée constatée.
Non , la véritable agilité commence là où le cadre s’efface, quand la culture, le sens et les comportements prennent le relais.
La véritable agilité commence quand on ose adapter plutôt que copier.
Quand on s’entoure des bonnes personnes.
Quand on prend le temps d’apprendre et de concevoir ensemble son propre APOM (Agile & Product Operating Model) au lieu de suivre un plan théorique qui ne tient compte ni des spécificités du contexte ni de la réalité du terrain.
Les frameworks ne transforment pas les organisations. Ce sont les conversations, les interactions, l’engagement et le courage des leaders et de tous les acteurs de l’entreprise qui le font.
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