« Bonjour, je vous présente notre ergonome, Jean Claude Grosjean, il est là pour rendre nos produits plus sexy !«
C’était il y a 5 ans, à mon arrivée chez mon ancien employeur, un éditeur de logiciels… C’était les mots du PDG !
Aujourd’hui, de retour dans le conseil, alors que j’accompagne mes clients sur les problématiques d’ergonomie ou sur les pratiques de développement (méthodes agiles), ces mots je les entends toujours, encore plus fréquemment.
Il est alors essentiel de s’entendre sur le terme SEXY, de creuser ce qu’il recouvre, de clarifier et dégager une vision partagée de notre intervention et de ses objectifs, mais il n’est pas question de rougir, de reprendre nos interlocuteurs sur les soi-disant fondamentaux de l’ergonomie, voire de nier cette problématique pourtant centrale chez nos clients.
A nous d’intégrer cette question une bonne fois pour toutes et d’aller plus loin sur la démarche ergonomique.
Proposer une posture plaisante, sobre, douce, élégante et harmonieuse pour des applications métier, séduire, attirer ou inciter dans certains contextes, voilà pour nous des éléments clés, aux multiples composantes, aux multiples, leviers pour au final réussir l’Expérience Utilisateur.
Le besoin existe chez nos clients, c’est indéniable; côté utilisateurs, Norman et Tractinsky sont passés par là, et les liens forts entre esthétisme, émotions, affects positifs, utilisabilité et fonctionnement cognitif sont depuis longtemps établis. Je vous renvoie sur ces deux bon articles de synthèse publiés sur Ergolab et Ergonomic Garden.
L’attractivité est selon l’ISO 9126 une composante de l’utilisabilité (rappelez-vous de ce billet Ergonomie = Utilité + Utilisabilité); ne soyez donc pas surpris si je vous en parle et si je vous présente ces 5 couches (surface, squelette, structure, périmètre, stratégie) au travers de ce beau schéma pour vous décrire la façon dont je peux intervenir sur votre projet.